Le Maroc, nouveau carrefour des investissements multinationaux (Analyse)

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Le Maroc devient un hub d’investissement de choix pour les multinationales en raison de sa stabilité économique et politique. Mitsubishi envisage de déplacer sa production de la Tunisie vers le Maroc, impactant l’écosystème industriel. Le secteur industriel marocain, axé sur des technologies avancées comme l’énergie verte, l’automobile et l’aéronautique, renforce la position du pays en tant que leader africain. Des infrastructures comme la Tanger Free Zone ont catalysé la compétitivité, avec le Maroc hébergeant des entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars, selon une étude McKinsey.

 

La Cité Mohammed VI de Tanger Tech attire sept investisseurs internationaux, dont Sentury Tire, avec un investissement initial de 490 millions de dollars. Mitsubishi, membre de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, participe à un investissement de 23 milliards d’euros pour accélérer la transition vers les véhicules électriques d’ici 2030.

 

Le marché africain des véhicules neufs devrait doubler d’ici 2030, offrant des opportunités. Les relations entre le Maroc et la Chine se renforcent, favorisant la coopération tripartite avec l’Europe. Des entreprises chinoises s’installent au Maroc, renforçant l’économie nationale.

 

Le Groupe Tinci Materials quitte la République tchèque pour le Maroc, investissant 819,39 millions de dollars dans un projet de production de batteries au lithium. Le Maroc, par le biais de réformes économiques, offre un environnement attrayant avec une main-d’œuvre qualifiée, des avantages fiscaux et des zones franches.

 

Une convention avec des entreprises chinoises prévoit la construction de la “Cité Mohammed VI Tanger Tech”, un projet de 2 000 hectares visant à générer 100 000 emplois. Tanger, en tant qu’hub industriel, devient le centre des investissements internationaux, renforçant la dynamique panafricaine du Maroc.