Le groupe belge Macan, acteur majeur dans le secteur de la construction, nourrit de grandes ambitions pour le Maroc, où il est présent depuis 2015, affirme Philippe Gillion, président-fondateur du groupe.
“Nous croyons fermement en l’investissement à long terme, et le Maroc nous offre tout ce dont un investisseur a besoin pour se développer sur la durée”, déclare M. Gillion. La stabilité du Maroc, notamment grâce au roi Mohammed VI, attire les investissements, un facteur crucial pour des secteurs comme la construction, où les investissements sont à long terme.
La simplicité administrative au Maroc est un autre atout. Les procédures claires et rapides contrastent avec les lourdeurs administratives en Europe, explique M. Gillion. Il souligne l’importance de la stabilité administrative, juridique, financière et politique, ainsi que la structuration institutionnelle et le respect par l’État de ses engagements pour attirer les investisseurs.
Macan a d’abord investi à Marrakech avec 600 millions de dirhams, analysant ensuite d’autres villes comme Rabat, Taghazout, Kénitra et Dakhla, avec un plan d’investissement de 1,5 milliard de dirhams sur cinq ans. La rapidité des procédures au Maroc permet de lancer et ajuster des projets efficacement, réduisant ainsi les frais généraux et permettant de s’engager dans de nouveaux projets.
Le groupe, qui a intensifié ses investissements malgré la pandémie de Covid-19, mise sur la durabilité et les efforts environnementaux au Maroc. Pour M. Gillion, il est crucial de continuer les projets d’infrastructure tout en évitant les bulles immobilières et en équilibrant évolution et coûts.
Le groupe Macan est composé de plusieurs sociétés sous la holding Macan.group, incluant Macan Development, Macan Properties, Sotheby’s Real Estate et Castell Management.