Karim Zidane, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, a annoncé que la Commission nationale des investissements a validé, au cours des derniers mois, une série de projets structurants répartis sur l’ensemble du territoire national. Ces projets ambitionnent de générer près de 200 000 emplois directs, tout en renforçant les fondements d’une croissance économique durable et inclusive.
Parmi les secteurs porteurs, figurent l’industrie, l’agroalimentaire, l’énergie et le tourisme, soutenus par des financements publics et privés, nationaux et internationaux. Les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle moteur, notamment dans les filières du tourisme et de l’industrie automobile, contribuant à faire du Maroc un hub économique régional.
La région Casablanca-Settat se distingue avec plus de 35 000 emplois attendus, grâce à des projets d’envergure dans la chimie et l’agroalimentaire, financés à 50 % par des capitaux étrangers. Mais l’effort ne s’arrête pas aux grandes métropoles. Des régions historiquement moins favorisées comme Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra bénéficieront également de projets dans les énergies renouvelables et l’industrie agroalimentaire, confirmant une volonté d’équité territoriale.
Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre du Pacte de l’investissement, un levier stratégique qui mobilise les financements nécessaires pour renforcer la compétitivité du pays et stimuler l’emploi à l’échelle nationale.
Si les ambitions sont claires, l’enjeu reste désormais d’assurer un suivi rigoureux et de transformer les engagements en résultats concrets, pour faire des territoires marocains les moteurs d’un développement pérenne.