En une décennie, le Maroc a grimpé de 27 places dans l’indice China Going Global Investment Index 2023 de l’EIU, se classant au 33e rang parmi les destinations préférées des investisseurs chinois dans le monde. L’indice 2023 classe 80 économies en fonction de près de 200 indicateurs pour évaluer les opportunités et les risques pour les entreprises et les investisseurs chinois à l’échelle mondiale. Le Maroc était 60e en 2013.
Le rapport prévoit une augmentation des investissements chinois à l’étranger et estime que la Chine redeviendra la deuxième source d’investissement direct à l’étranger d’ici 2024. Singapour est classée première parmi les destinations attrayantes pour les investisseurs chinois en 2023. L’Indonésie est deuxième, suivie de la Malaisie, de Hong Kong, de la Thaïlande, du Vietnam, de la Suisse, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et du Chili.
Douze pays africains, dont l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Maroc et le Nigeria, figurent parmi les destinations d’investissement préférées des entreprises chinoises pour la prochaine décennie. L’Afrique du Sud est le pays africain le plus attractif pour les investisseurs chinois, suivi de l’Égypte. Le Maroc est troisième parmi les pays africains préférés pour les entreprises chinoises. Le rapport se base sur 200 indicateurs couvrant les opportunités et les risques, tels que le potentiel du marché, les ressources naturelles, les performances des chaînes d’approvisionnement, le développement technologique, les relations avec la Chine et les risques opérationnels et financiers.
La plupart des pays africains sont appréciés pour leur potentiel de marché en raison de la taille de leur population, avec des opportunités en croissance grâce à l’amélioration des revenus et à la zone de libre-échange continentale africaine. Bien que l’Afrique ne soit pas dans le top 20 en termes de technologie et d’innovation, l’Égypte, le Maroc et l’Afrique du Sud se distinguent par leurs chaînes d’approvisionnement performantes. Le Maroc est huitième en termes d’attractivité pour les investissements dans les chaînes d’approvisionnement pour les fabricants chinois.
Source : challenge.ma